Meilleures pratiques de gestion des mauvaises herbes
mars 13, 2025
Les mauvaises herbes sont une constante malheureuse dans l’agriculture. Alors que la pression des mauvaises herbes continue et que la résistance aux herbicides se développe, la lutte contre les mauvaises herbes nécessite une stratégie en plusieurs étapes pour réussir tout au long de la saison. Certaines mauvaises herbes transportent également des insectes et des maladies, ce qui rend leur gestion efficace encore plus importante.
Alors que la nouvelle saison de croissance commence, nous avons rencontré Kendall Pratchler, agronome chez P&H, pour discuter de la manière d’élaborer un plan de gestion qui combat les mauvaises herbes et améliore vos résultats.
Étape 1 : Connaissez votre ennemi
La première étape de la gestion des mauvaises herbes consiste à connaître les mauvaises herbes présentes dans vos champs. Votre P&H local propose des services de reconnaissance des cultures, et les agronomes de P&H peuvent venir dans votre ferme et enregistrer les mauvaises herbes problématiques qu’ils voient, qu’il s’agisse de plantes vivaces, annuelles ou bisannuelles. Ils peuvent vous faire un rapport et vous recommander un programme d’herbicides, du pré-semis à l’après-récolte, en fonction de la culture que vous cultivez, pour lutter contre les mauvaises herbes problématiques.
Certaines mauvaises herbes problématiques dans l’Ouest canadien sont :
- Kochia
- Avoine sauvage
- Gaillet gratteron
- Mauve à feuilles rondes
- Chénopode blanc
- Sarrasin sauvage
- Amarante à racine rouge
- Sétaire verte et jaune
Les agriculteurs de l’Est du Canada constatent les problèmes de mauvaises herbes suivants au cours des dernières saisons :
- Ambroisie géante
- Chénopode blanc
- Amarante de Palmer
- Chanvre d’eau
- Vergerette du Canada
Étape 2 : Gérer la résistance aux herbicides
La lutte contre les mauvaises herbes résistantes aux herbicides est un problème à la fois à court et à long terme. Les mauvaises herbes comme le kochia ont poussé les agriculteurs, les agronomes, les chercheurs et les fabricants à chercher des moyens de garder une longueur d’avance et de les tenir à distance.
Il existe plusieurs façons de lutter contre la résistance aux herbicides : la première consiste à savoir contre quoi vous luttez. Votre P&H local peut prélever des échantillons de mauvaises herbes problématiques dans votre ferme pour des tests de résistance aux herbicides afin de voir si elles sont résistantes aux produits chimiques que vous avez appliqués.
Une autre solution consiste à ajouter la rotation des cultures à votre planification à long terme. La rotation des cultures contribue à la résistance aux herbicides, car différentes cultures nécessitent différents herbicides avec différents modes d’action. Une rotation blé/canola peut limiter vos options chimiques, tandis que l’ajout de pois à la rotation ajoutera un nouveau mode d’action au mélange.
Il est important de noter que les herbicides de marque sont recommandés plutôt que les génériques pour une raison. Les génériques peuvent permettre de réaliser des économies de coûts initiales; cependant, avec de multiples acteurs sur le marché utilisant des formulations différentes, les producteurs peuvent connaître des niveaux de contrôle variables, conduisant à des degrés d’acceptation différents par rapport aux produits de marque.
Étape 3 : Compléter l’équipe
Une gamme solide de produits de gestion des mauvaises herbes comprend d’autres produits qui contribuent à l’efficacité des herbicides sélectionnés pour votre ferme.
Les adjuvants peuvent aider les herbicides à mieux adhérer aux mauvaises herbes, en particulier celles qui ont une cuticule cireuse. Certains adjuvants contiennent également des modificateurs de pH de l’eau. Avoir le bon pH de l’eau peut être essentiel pour l’efficacité des herbicides.
Les tensioactifs améliorent la capacité d’un herbicide à se propager, à émulsionner, à distribuer et à pénétrer la surface d’une feuille. Ils aident également à réduire la dérive lors de l’application.
Les partenaires du mélange en cuve doivent également être pris en considération. Le glyphosate peut ajouter une assurance à votre mélange d’herbicides. Cependant, si vous avez des mauvaises herbes résistantes au glyphosate, un produit contenant du glyphosate devrait être envisagé.
Étape 4 : Gardez le pied au plancher
La superposition d’herbicides est essentielle pour assurer la gestion des mauvaises herbes tout au long de la saison de croissance.
Les herbicides de pré-semis et de pré-levée assurent un contrôle prolongé des mauvaises herbes dès le début de la saison. Certains agriculteurs appliquent le brûlage avant les semis à l’automne. La neige hivernale aide à protéger le sol et l’herbicide résiduel du sol, et la fonte des neiges qui en résulte au printemps active l’herbicide pour contrôler les mauvaises herbes pendant plusieurs semaines au début de la saison. Les herbicides de pré-semis peuvent également être appliqués au printemps.
Les herbicides de pré-levée contribuent également à assurer un bon démarrage de vos cultures. Il existe des périodes critiques sans mauvaises herbes tout au long de la saison, pendant lesquelles il est essentiel d’éviter les problèmes qui peuvent finalement affecter votre rendement.
L’application d’herbicide en cours de culture protège vos récoltes pendant leur croissance et préserve votre rendement jusqu’à la récolte. Les herbicides de pré-récolte favorisent également la dessiccation pour aider à préparer vos cultures pour la récolte.
P&H est votre partenaire en matière de gestion des mauvaises herbes. Trouvez votre P&H local pour commencer.